Caleb Batuk

Feat. : Raoul Bhaneja
Copyright avatar :
Copyright signature :

Compétences

Pouvoirs : Sauf les humains ! Trois au choix, la liste des pouvoirs peut vous aider mais vous pouvez inventer vos propres pouvoirs, un admin les acceptera ou non.

Arme : Limitée à une seule au niveau 1

Objet technologique : Uniquement les humains. Limité à un seul au niveau 1

Métier : Juriste et ethnologue

Caractéristiques de base :
- Force : Ne pas remplir !
- Constitution : Ne pas remplir !
- Charisme : Ne pas remplir !
- Furtivité : Ne pas remplir !
- Esprit : Ne pas remplir !

Spécialité de race : (Une au choix, parmi les trois proposées dans la fiche de votre race)

Spécialité de groupe : Ne pas remplir

Spécialité de voie : Ne pas remplir

Physique

Tout en longueur et écharpé, Caleb a l'apparence d'un grand oiseau charognard, dont le nez effilé et le visage en longueur renvoient à un bec acerbe. Plus gracieux en mouvement qu'immobile, son évident manque de force et les lunettes qu'il porte la plupart du temps le désignent comme un homme qui a passé plus de temps à lire et à étudier qu'à se battre ou à faire de l'exercice. D'un teint légèrement basané, Caleb a des traits tirés et une chevelure noire, perpétuellement disciplinée par quelques coups de peigne matinaux. Aussi longtemps qu'il puisse se reposer, ce juriste semble constamment épuisé et écrasé par la fatigue, son regard noir intense s'évasant sous des cernes comme ancrées à ses paupières inférieures.
Pour autant très dynamique dans sa gestuelle, on ne peut pas l'accuser de manquer d'éloquence, tant c'est un orateur persuasif. Doté d'une voix posée, grave sans passer pour basse ou rocailleuse, l'élocution fluide du trentenaire Turque souligne sa longue expérience du verbe, et l'aisance avec laquelle il se lance dans un débat montre que l'homme maîtrise l'art des paroles bien mieux que celui des actes. Souvent habillé de teintes sombres peu colorées, Caleb alterne entre le costume avec veste et chemise classique et quelques écarts vestimentaires, comme des pulls à col roulé. Allergique à la vue du cuir, il n'en porte pas par principe. Rasé, ou entretenant une barbe de trois jours, il demeure très propre sur lui, et toujours précédé d'une senteur poivrée d'after-shave.

Personnalité

Très protecteur envers les siens, Caleb place la famille et ses proches au-dessus de tout, valorisant largement plus son cercle de connaissances que des inconnus. À cet égard, il n'a pas beaucoup de difficultés à concevoir de sacrifier des vies anonymes pour préserver les gens qui lui sont chers, surtout si lesdits anonymes lui ont été présentés comme "malfaisants". Pacifique, Caleb est un non-violent, qui sait apprécier l'utilité de la force lorsqu'elle devient justifiée, mais qui refuse de s'y abaisser lui-même. Foncièrement lâche, on ne peut pas vraiment vanter son courage, ou sa ténacité face à la douleur. Au calme, ou lorsqu'il se trouve en terrain connu, ce juriste Turque devient toutefois passablement agressif, et manque rarement une occasion de marquer des points auprès de son auditoire.
Comme bon nombre de professionnels du Droit, Caleb est un individu procédurier, qui peut devenir agaçant dans son attachement scrupuleux au respect des règles et des protocoles. Amical et aimable lorsqu'il faut l'être, il ment très mal, mais pratique très bien l'art de l'esquive (ou comment mentir sans mentir). En jouant sur les mots (une facette de son côté procédurier), Caleb parvient généralement à induire en erreur son auditeur dans les réponses qu'il lui apporte (ce qui revient fondamentalement à mentir).
Dissimulant un fond plutôt vicieux et sournois, l'ethnologue n'incarne cependant pas une cause perdue, et, pour qui saura employer les bons termes, il est encore susceptible de changer d'opinion sur les non-humains. Caleb représente néanmoins un allié providentiel pour de nombreux humains déterminer à éradiquer jusqu'au dernier les êtres surnaturels. Patient, consciencieux, toujours en train de jongler avec plusieurs tâches, c'est un bourreau de travail qui ne crache pas sur les bons salaires, mais qui ne tombe pas dans l'ostentatoire. Très friand de théâtre, ses amis savent lui faire plaisir en l'invitant à une représentation aux premières loges.

Histoire

Benjamin d'une famille de deux enfants, Caleb est né et a vécu cinq ans en Turquie, à Antalya. Son frère, Mafat, de trois ans son aîné, l'adorait, et les deux garçons grandirent en se chamaillant rarement. Cette entente se construisit sur la condition physique de leur père, Achmed, un travailleur du cuir d'origines jordaniennes, qui contracta de graves problèmes pulmonaires alors que Caleb vivait sa troisième année de vie. Obligé de respirer dans un masque, l'ancien teinturier passait souvent ses nuits entières à tousser, cracher, et siffler le maigre filet d'air que ses poumons réussissaient à inhaler. En conséquence, l'épouse d'Achmed prit deux emplois pour subvenir aux besoins du foyer, tout en mettant à contribution ses fils. Mafat, extraordinairement minutieux et patient, fut pris comme apprenti par un artisan Chypriote restaurateur d'œuvres d'art de passage dans le sud du pays à tout juste treize ans. Son cadet, en revanche, n'eut pas l'occasion de se confronter aux métiers manuels. À cinq ans, Caleb est envoyé loin de son pays natal par sa mère, effrayée par la montée au pouvoir du parti AKP (une formation politique conservatrice favorable à une application nationale des principes de l'Islam) et par le début du conflit en Irak, contrée frontalière de la Turquie.

Le garçonnet s'envola alors pour l'Allemagne, où un oncle se propose de l'héberger. Scolarisé et aidé par des bourses d'état, Caleb s'investit aussitôt dans les études, pleinement conscient de la chance inespérée qui s'offre à lui d'aller à l'école. Convaincu d'être un poids pour sa mère et son père (car contrairement à son frère, il ne peut pas envoyer d'argent à sa famille), le jeune Turque se jura de décrocher un diplôme, afin de trouver un travail bien payé, et de pouvoir subvenir aux besoins de ses proches. Il n'a que onze ans lorsque le conflit pour la protection de l'Humanité contre les créatures surnaturelles éclate. Au-travers des médias, Caleb découvrit des personnages de récits fantastiques : vampires, lycanthropes, elfes et nains. Tous, sans exceptions, apparurent beaucoup moins sympathiques que dans les contes, ou tout aussi effrayants que dans les romans dont ils faisaient l'objet. Sans l'ombre d'une hésitation, l'écolier s'aligna sur la position des médias concernant les créatures surnaturelles : elles représentaient toutes une menace, un conglomérat qui guettait depuis toujours une occasion de frapper, et que les soldats humains avaient à temps empêché de nuire. Avec soulagement, il suivit les victoires de son peuple contre les anormaux, pleurant les disparus et saluant les héros glorifiés par des opérations magistralement réussies. Lorsque, en 2018, Mafat lui annonça qu'il comptait s'enrôler pour participer à l'effort de guerre, Caleb ne s'en sentit que plus inutile. Intellectuel dans l'âme, il avait, à 15 ans révolus, un physique maigrelet, des yeux de myope, et l'endurance d'un asthmatique. Les conflits, il en lisait les articles, en comprenait les enjeux, en étudiait les issues, mais ne pouvait prétendre y prendre part.

Trois ans après l'enrôlement de son frère, Caleb s'inscrivit à l'université d'Oslo, pour y entamer un cursus juridique. Fasciné par le droit, l'émigré Turque pensait y décrocher un titre d'avocat, spécialisé en droit international, afin de servir de consultant juridique pour une firme implantée dans plusieurs pays (et ainsi, concrétiser la promesse qu'il s'était faite à son arrivée en Allemagne). Le retour de son frère, envoyé combattre une poche de résistance Changeling, infléchit son choix de carrière.
Sérieusement blessé et capturé par les troupes ennemis, le première classe Batuk pensait sa dernière heure venue. Le soldat humain s'imaginait déjà mourir, dévoré par une meute de change-formes sanguinaires. Au lieu de quoi, il fut stabilisé, soigné et nourri par les créatures surnaturelles, avant d'être retourné à son peuple, en échange de prisonniers métamorphes. Parmi les prisonniers changelings libérés, trois s'illustreront deux jours plus tard, en causant la mort de tout un peloton ayant fini son service. Dévoré par un sentiment de culpabilité, Mafat se suicidera à l'âge de vingt-trois ans, laissant sa mère et son frère seuls (Achmed avait été emporté par sa maladie en 2015, au bout de trois arrêts respiratoires).

Rempli de ressentiment à l'égard des créatures surnaturelles, Caleb se persuada à tort qu'elles n'étaient qu'un ensemble de vermines à éradiquer. Démotivé, il se réorienta après deux années d'études, pour suivre un double cursus en droit et étude des populations. L'émergence d'une multitude de races intelligentes terrestres avait en effet persuadé certaines personnes de l'importance cruciale de l'apprentissage des mœurs surnaturelles, en vue d'envisager une fin non-violente et conciliatrice à la guerre entre humains et non-humains. L'objectif de cette nouvelle branche de l'ethnologie étant de former les futurs médiateurs d'une paix inter-raciale, médiateurs disposant de la double compétence de juriste et d'ethnologue. Pour Caleb, néanmoins, il s'agissait surtout d'apprendre à connaître l'ennemi, afin de mieux le détruire.

Sorti troisième de sa promotion (en 2029), maître Batuk retourna en Allemagne, pour y proposer ses services. Parlant Turque, Allemand, et Anglais, il rejoint rapidement les rangs de l'armée, où ses compétences sont sollicitées pour faciliter les rééditions ennemies plus que pour privilégier la voie diplomatique. Étant l'un des pionniers de sa profession, Caleb sévira donc en Angleterre, en Suisse, et au Danemark, jusqu'à ce que le climat de tension retombe. Rendu en 2041, il est un incontournable de sa branche, qu'une minorité de gens du grand public connaissent. Le monde a les yeux braqués sur Arkline, la Berlin du vingt-et-unième siècle, où cohabitent toutes les populations terrestres. Véritable melting-pot racial, Arkline est La Mecque des ethnologues, ravis de pouvoir y rencontrer des créatures surnaturelles de tous bords, et de les voir interagir entre elles. Lieu de frictions permanentes entre habitants voisins, Arkline est aussi la ville où le besoin de médiateurs est le plus fort, et donc, la cité où se concentre la majorité des confrères du Turque.
Cependant, Caleb Batuk aspire plus que jamais à se venger des créatures surnaturelles, et compte bien exploiter la situation d'Arkline en ce sens. En prétendant militer pour la paix, il ne vise qu'à préparer un conflit en montant les unes contre les autres les populations vivant dans la cité elfique. Alors que l'Humanité s'est échinée pendant trente ans à éradiquer toutes les espèces non-humaines, lui prévoit de les amener à s'entre-tuer, afin que son peuple, sa race, n'ait plus que des restes de résistance à abattre.

Et toi ?

Prénom/Surnom : Dorion
Date de naissance : 11 Novembre 1992
Comment avez-vous connu le forum ? Top-site
Pourquoi s'être inscrit ? Le contexte me plaisait (j'aime tout ce qui est basé d'intrigues politiques et d'univers non-manichéen), et je désirais jouer un personnage qui l'exploite. Mes premières idées furent un Nain, puis une Vampire, et au final, je me suis arrêté sur un Humain. Parce qu'il en faut, quand même ^_^"
Vos impressions sur le forum ? Design sobre, un contexte qui nécessiterait peut-être d'avoir sa section à lui, et des Pvs qui manquent... Mais le forum est jeune, et il a clairement un gros potentiel ! De plus, je préfère m'inscrire sur un forum qui peut progresser, que d'arriver sur un forum où tout a été fait, et où l'intégration est un peu... Compliquée (10 000 membres qui se connaissent déjà, et à qui on a peu de chances d'apporter de la nouveauté).